Une personne adulte membre d'une famille biparentale cesse de faire partie de la famille à compter du troisième mois qui suit celui de son incarcération. L'aide financière est donc réduite à compter du quatrième mois.
A. DÉBUT DE L'INCARCÉRATION
Un délai de trois mois est accordé pour permettre à la famille d'ajuster son budget ou sa situation financière en l'absence d'un de ses membres. Ce délai s'applique même si la famille ne recevait pas d'aide au moment de l'incarcération ou de la détention.
B. FIN DE L'INCARCÉRATION
B.1 Fin de l'incarcération après un séjour DE MOINS DE TROIS MOIS
La personne adulte qui cesse d'être incarcérée ou détenue est toujours membre de la famille lorsque le séjour a duré MOINS DE TROIS MOIS à compter de la date d'incarcération ou de détention. L'aide financière continue d'être versée à la famille.
B.2 Fin de l'incarcération après un séjour de plus de trois mois
Lorsque la personne adulte revient s'ajouter à sa famille, la situation est traitée comme une nouvelle demande ou selon le principe de l'antériorité du déficit. On retient le traitement le plus favorable aux personnes concernées.
Détention – adulte incarcéré admissible à l’allocation 66/72
Lorsque celui-ci a un conjoint prestataire du Programme de la sécurité du revenu, l’adulte détenu et les enfants à charge, s’il y a lieu, ne sont pas considérés comme formant une famille pendant les trois mois suivants l’événement. Au quatrième mois, les enfants peuvent être intégrés au dossier du parent client du Programme de la sécurité du revenu non admissible à l’allocation 66/72, si l’autre parent n’est toujours pas admissible à l’allocation 66/72 (voir la section « Ajout d’un enfant à charge »).